De l’Approche clinique juridique Ubuntu Panafrika

Ubuntu Panafrika met en œuvre ses activités sur terrain suivant, selon les cas, les approches ci-dessous :

• L’Approche communautaire,
• L’Approche scientifique,
• L’Approche historique,
• L’Approche clinique juridique (accompagnement juridique et judiciaire),
• L’Approche socio-culturelle,
• L’Approche politique et administrative ou (lobbying et plaidoyer),
• L’Approche SAA,
• L’Approche basée sur les Droits humains,
• L’Approche centrée sur le ou la bénéficiaire.

Pour ce qui est de l’Approche Clinique Juridique, UBUNTU PANAFRIKA a installé à son sein un bureau d’écoute, de conseil et d’accompagnement juridique et judiciaire gratuit animé par un avocat au barreau du Nord-Kivu. Cet avocat travaille avec l’aide d’une psychologue et des assistants psychologues. Ce service d’écoute, de conseil et d’accompagnement juridique et judiciaire gratuit est complété par le référencement et l’orientation vers d’autres partenaires locaux ayant de services de spécialité. Sur terrain, de points focaux formés, sensibilisent les communautés sur leur Droit, les informent sur l’existence de la clinique juridique et de services disponibles et de bénéficiaires cibles. Dans sa mise en œuvre, à la lumière de ce qui précède, l’approche clinique juridique s’accompagne des approches d’Information, d’Éducation pour le changement de comportement, (IEC), de l’approche basées sur les Droits et de celle centrée sur la victime ou le bénéficiaire. La raison d’une clinique juridique : l’accès à un avocat coûte cher, la connaissance de Droits et leurs protections dans la légalité n’est pas facile en RDC. Beaucoup se résignent, d’autres recourent à la vengeance, d’autres encore souffrent de déni de justice.

Cibles : la clinique juridique de UBUNTU PANAFRIKA s’adresse :

• Aux jeunes filles, jeunes garçons, étudiants, responsables de l’éducation nationale et ES universitaires, responsables politiques, coutumiers, artistes, médias, jeunes filles et garçons désœuvrés, enseignants et gestionnaires des écoles, églises et leaders religieux, populations urbaines et rurales, agriculteurs victimes de discrimination ou d’atteintes à la liberté de religion et de conscience.
• Aux artisans, artistes, maçons, menuisiers et autres hommes et femmes de métier victimes de violations de Droits et d’exploitation ou de refus de paiement.
• Aux personnes jeunes, enfants et surtout aux personnes de troisième âge accusées de sorcellerie et ou victimes de vois de fait et de violence du fait de ces accusations de sorciers.